À quoi ça sert ?

C’est tout simple, une bêta-lecture, c’est un premier passage, un regard neuf et neutre sur votre ouvrage.
C’est le risque que prend l’auteur à faire lire son écrit pour « la première fois », quand il n’est encore qu’ébauche.
Tout d’abord, cela permet à l’auteur d’avoir un premier rapport au public, un œil étranger porté sur son travail. Pourquoi ? Pour savoir s’il a été clair dans le sens de son ouvrage, dans sa formulation. Le message à faire passer et la construction de ce dernier demandent un regard neutre et objectif. Force est de constater qu’après plusieurs semaines voire plusieurs mois sur ses pages, l’écrivain connaît son histoire. Il y a forcément des raccourcis qui lui ont échappé malgré lui…

bêta-lecture

Le bêta-lecteur est là pour montrer ces maladresses éventuelles et dire à l’auteur où est-ce que la lecture peut bloquer. Il doit alors montrer du doigt les imperfections comme les redondances, les soucis de construction et souligner les incohérences.
Le bêta se montre donc assidu et enthousiaste.

Mais il est aussi un lecteur ordinaire et connaît ce qui lui plaît ou le dérange, et pourra en parler dans sa chronique.
Il est alors présent aux cotés de l’auteur pour identifier les points à approfondir, par exemple, et il se fera aussi le confident des doutes éventuels sur votre écrit. En bref, il s’agit là d’un véritable travail d’équipe et de coopération.

Bien évidemment, il faut confier la bêta-lecture à une personne de confiance qui donne des suggestions. En aucun cas il n’est décisionnaire d’une reformulation quelconque…
L’impact primordial d’un ouvrage se fait par le travail et le style de son auteur, il doit rester sa propriété.
Il est donc important de garder en tête que le rendu définitif suite à une correction est exclusif à l’écrivain.