La part de l’ombre
Tout d’abord, pour vous donner une idée de l’intrigue, vous voilà le résumé :
« Quel étrange rêve… Si désagréable…
Cette sensation étrange… Tellement réelle…
Quelque chose ne va pas… Réveille-toi !
Alertée par son inconscient, Élise sortit de son sommeil et ouvrit grand les yeux. Une masse sombre se tenait au-dessus d’elle, si près… »
Jeune étudiante de vingt ans, Élise voit sa vie irrémédiablement basculer par une chaude nuit de juin, victime du Violeur des balcons.
Quinze ans après, son cauchemar le plus sombre la rattrape lorsque son bourreau resurgit dans sa vie.
Saura-t-elle y faire face ?
Comme vous vous en doutez, on suit ici de près la jeune Élise. Son passé ? Un drame, et pas n’importe lequel. Un drame du genre de ceux qui vous cassent de l’intérieur, qui vous font devenir tout simplement l’ombre de vous-même. Alors qu’elle n’était qu’étudiante, Élise a été droguée, puis violée. Victime d’un sort qui ne devrait être celui de personne, elle essaie de se frayer un chemin tant qu’elle peut dans une vie qui n’est désormais plus la sienne… Elle est vide, brisée. Malgré ce tragique événement, elle veut se relever. Et pour se faire, elle décide de changer le cap de ses études et d’entrer dans les forces de l’ordre afin de stopper les hommes qui, comme celui qu’elle a rencontré malgré elle, détruisent la vie des autres par un acte barbare.
Alors qu’elle suit son chemin, celui du Violeur va le croiser de nouveau. Prise dans l’étau du souvenir (aussi atroce soit-il), elle va devoir tant bien que mal faire la part des choses. Certains de ces collègues vont douter de ses intuitions, car en tant qu’ancienne victime, on peut remettre en question son objectivité sur l’enquête. C’est alors que Marc entre en jeu. Collègue de longue date et bon ami, il va venir la soutenir dans cette épreuve. Seulement voilà, à part Marc, les anciens flics qui étaient sur l’affaire et Rose, l’amie d’Élise, personne ne connaît son passif cruel. On voit donc cette jeune femme, tantôt rieuse, tantôt assassine, une femme qui s’est forgée et qui maintient une carapace pour ne pas sombrer.
Ce livre en fait, il est beau, parce qu’il démontre que, même dans le pire du pire, il y a des attentes. Que même quand on croit tout avoir perdu, on trouve presque malgré nous une force qui nous fait redoubler d’effort. On dit que ce qui ne tue pas rend plus fort, pour les personnages de ce livre, c’est vrai !
En parallèle de l’histoire d’Élise, nous suivons celle de Rose. Une jeune femme qui a traversé les épreuves avec son amie, qui était déjà dans sa vie quand l’horreur a eu lieu, et qui est restée à ses cotés. Une femme introvertie, qui a tout fait dans l’ordre des choses, qui n’a pas fait de bruit et qui évite les vagues. Elle est mariée, a deux enfants… On nous déroule sa vie pour nous montrer le parallèle entre les deux personnages, l’un brisé, l’autre qui a tout pour être heureux. Sauf que non, Rose, elle aussi a ses déboires, ses accidents, ses fausses notes et ses fausses routes. De trahisons en perversions, nous verrons qu’elle aussi traverse le quotidien de façon particulière, qu’il ne faut pas toujours le pire pour apporter le Mal, et que tout n’est pas rose (sans mauvais jeu de mot), quelque soit le chemin pris.
On suivra donc plusieurs protagonistes. On a bien évidemment Élise et Rose, mais aussi Marc et Baptiste (le mari de Rose). Enfin, nous avons Frank qui entre dans l’histoire, il va d’ailleurs y jouer un grand rôle. Du coup, tout le monde a sa place dans ce thriller atypique dont ‘écriture est agréable. Ce dernier ne se lâche pas facilement, l’histoire vous entraîne dans un chassé croisé intéressant, vous parlera d’amour et d’amitié mais sans tomber dans le mièvre… Bref, il est bon 🙂
Je remercie l’auteure, Laurel Geiss de m’avoir fait découvrir son univers et vous invite a y pénétrer… Préparez-vous un bon café (ou un bon verre de vin, on ne va pas se mentir) et laissez-vous porter par les mots de l’auteure jusque dans les méandres de la folie, celle où un seul homme peut faire basculer de nombreux destins. Je ne vous en dirai pas plus !
Bonne lecture à tous !
Une réponse sur « La part de l’ombre »
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