Ravages
Je referme le roman court et sympathique de Lison Carpentier. 250 pages qui se tournent vite tellement les rebondissements rythment la lecture.
Je vous laisse là un p’tit résumé :
Clémence Duchesnay, trentenaire divorcée, partage sa vie entre son métier de photographe pour un magazine géographique et sa passion pour l’exploration urbaine.
Lors d’une escapade dans l’ancienne prison de Rennes, elle découvre un jeune garçon agonisant dont le corps mutilé porte une inscription gravée sur le torse.
Dès lors le cauchemar commence : prise au piège, Clémence commet l’irréparable et se retrouve confrontée à un monstre sadique, pétri de vengeance qui utilise les lieux explorés par la jeune femme comme scène d’exposition de ses crimes. Lorsque son propre fils disparaît, Clémence n’a d’autre choix que d’accepter le chantage de son bourreau et de suivre ses traces.
Alors voilà, ici, on rentre vite dans le contexte. Clémence fait de l’urbex, et l’urbex, c’est beau, c’est un « pouvoir » sur la nature, c’est ouvrir les yeux aux citoyens lambda sur leur environnement et sur les espaces oubliés… mais c’est aussi dangereux parfois, et surtout illégal. Clémence, elle est cette jeune femme qui en plus de sa passion pour l’urbex et la photo, a appris à se défendre en ce sens : on ne sait jamais sur qui on peut tomber.
Alors qu’elle s’en va sur le conseil d’un confrère au sein de l’ancienne prison de Rennes, elle découvre un corps, celui d’un enfant, enfermée dans une sorte de cave où elle a été attirée malgré elle. La découverte fait alors écho, ça pourrait être son fils. Car Clémence est une jeune maman divorcée. Comme un jeu de piste commence alors, celui qui a créer cette situation quelque peu anxiogène lui lance un défi et lui refuse tout contact avec les forces de l’ordre : un jeu pervers dont elle va sentir l’étreinte jusqu’au fond d’elle-même et un calvaire dans lequel elle est obligée de plonger. Afin de couvrir ses traces sur les lieux, de ne pas laisser entendre qu’elle y était, elle commet un crime, comme pour déjouer l’horreur dans laquelle elle est entrée. Dès lors, l’enfer commence et la spirale s’accélère.
Il faut dire que ce livre, je l’ai littéralement bouffé. Pourquoi ? Parce que l’intrigue est sympa, vraiment. Que les faits sont réfléchis et bien posés, que le personnage est attachant, et que les rebondissements sont présents ! 🙂
L’ambiance est glauque et le rythme est soutenu, la plume est fluide… Bref, tout ce qu’il faut. Même si j’avais trouvé un ou deux points (mais par habitude de ce genre de construction : je plaide coupable 😉 ), la chute est vraiment pas mal.
Alors non, ce n’est pas LE coup de cœur, parce qu’il manque un petit quelque chose sur lequel je n’arrive même pas à mettre le doigt, mais vraiment, il y a un belle matière dans ces quelques pages qui vous tiennent en haleine du début à la fin !
L’autrice a une plume fluide et une histoire qui tient la route.
Il y a de quoi parler mais… trop de quoi spoiler aussi, et je ne peux donc pas vous en dire plus… Sachez en tous cas que vous trouverez ici tout plein de petites choses sympa (enfin…) conspiration, secret de famille, trahison, vengeance, et du sang (ouais, parce qu’il en faut toujours un peu).
Bref, parole d’une serial liseuse, vous pouvez prendre du temps pour lire cette petite pépite thrillerienne 😉
Un grand merci à Lison Carpentier de m’avoir permis de découvrir son univers. En espérant qu’il y en aura d’autres ! 🙂
Bonne lecture à tous !
2 réponses sur « Ravages »
Merci Véronique pour cette chronique enthousiaste ! Je vous souhaite d’autres bonnes lectures à venir !
Merci à vous… Je n’ai plus qu’à attendre le suivant 😉