Gandhara
Bonsoir à tous,
Tout d’abord, vous voilà un petit résumé :
Daniel Kissling, détective privé sans ambition, vit comme il peut de petits contrats jusqu’au jour où un riche collectionneur lui demande de retrouver une statue extrêmement rare qu’il vient d’acheter et qui n’est jamais arrivée à destination.
Daniel, étonné par les moyens que le magnat met à sa disposition, se lance sur les traces du marchand d’art qui devait livrer la statue. De Nice à Londres, de Bangkok à Bali, jusqu’aux plus hauts sommets de l’Hindou-Kouch, les pistes se multiplient, plus étranges les unes que les autres. Pourquoi le marchand d’art laisse-t-il derrière lui des énigmes à son attention ? Pourquoi une Chinoise irrésistible s’attache-t-elle à lui au point de l’accompagner au cœur de l’enfer ?
L’ombre de Joseph Conrad plane sur Gandhara. Ceci est l’histoire d’un homme qui apprend à vaincre la peur dans un monde en proie au terrorisme, à trouver la paix alors que la mort peut frapper à tout moment.
C’est au sein de mon partenariat avec la maison Séma éditions, que je remercie encore via ce post pour sa confiance, que je referme Gandhara de Richard Canal.
Un début un peu flou, un peu lent, une mise en place qui se traîne et qui me laisse un peu dubitative. Cependant, une écriture fluide, des phrases savamment construites et une plume fluide qui font que je continue malgré mon premier manque d’élan.
Je me dis, arrivée au tiers du livre que j’ai bien fait : on entre dans le vif du sujet, on commence à voyager d’une façon bien particulière. L’auteur nous fait vivre tantôt une aventure sentimentale, tantôt une aventure dans son grand sens : une dérive partant de la France pour aller à Bangkok en passant par l’Angleterre. L’histoire devient prenante et on attend la suite.
À force de tourner les pages, me voilà arrivée à la moitié de l’ouvrage et quelle n’est pas ma surprise de voir que le trajet grandit encore. La plume nous emmène dans un road trip qui nous fait traverser le Thaïlande pour aller en Afghanistan. On finit par se demander quand est-ce que le trajet va se terminer. Les chapitres se raccourcissent, le rythme devient plus soutenu et l’intrigue se corse. Tout ce qui semblait flou disparaît pour laisser place à un scénario bien ficelé et on suit l’aventure du protagoniste et de son accompagnatrice avec plaisir.
C’est sur un fond de guerre, de traffic d’art ou encore d’armes que se trame toute l’histoire. Bien qu’elle semblait banale au départ, l’auteur nous montre avec subtilité une fin qui démontre une grande originalité. Entre voyages, amour, rancœur, arnaque et trahison, vous avez tout un panel de sensations qui accompagnent les différents chapitres.
Je remercie l’auteur de cette franchise et de sa sincérité découlant de ses dernières pages mais encore et surtout, je le remercie pour son humour qu’il glisse sournoisement entre ses lignes et qui ne m’a pas laissée indifférente.
Prenez place dans le bus, l’avion, le train ou que sais-je encore et suivez notre ami Daniel Kissling dans sa course contre la montre ! Un très bon moment de lecture au final qui ne nous laisse pas sur notre faim.
Pour vous procurer le roman, rien de plus simple 😉
http://www.sema-diffusion.com/fr/accueil/72-gandhara-de-richard-canal.html